L'organe exécutif de cette collectivité s'appelle "le conseil exécutif", qui est composé de 9 conseillers exécutifs dont un président. Les élus indépendantistes sont au nombre de 33 sur 86 et représentent 38 % des élus des deux assemblées, conseil général et conseil régional. Apparue au début des années 1980 suite aux émeutes urbaines comme celles dans la cité des Minguettes à Vénissieux, elle comprend des mesures législatives et réglementaires dans le domaine de l'action sociale et de l'urbanisme, dans un partenariat avec les collectivités territoriales et leurs partenaires (bailleurs sociaux… Mars 2010 : revers électoral pour les indépendantistes aux élections régionales des 14 et 21 mars 2010. D'un côté, il y a ceux qui veulent une évolution statutaire basée sur l'article 73, c'est-à-dire que toutes les lois françaises s'appliquent de plein droit en Martinique, en droit cela s'appelle l'identité législative, et de l'autre les autonomistes qui veulent une évolution statutaire basée sur l'article 74, autre… Une loi ordinaire, rédigée par le gouvernement en concertation avec les élus, permettra avant la fin de l'année 2010 de définir les contours (mode d'élection, nombre d'élus, compétences) de cette nouvelle collectivité. Les 23 et 24 décembre 1962, le manifeste de l'OJAM est placardé dans toute la Martinique. Ce manifeste est une réflexion critique sur la littérature et l'identité martiniquaise. Centre de ressources Politique de la Ville Martinique. Il y a les assimilationnistes (partisans d'une évolution institutionnelle ou statutaire dans le cadre de article 73 de la Constitution française), les autonomistes et indépendantistes (sont favorables à une évolution statutaire basée sur l'article 74 de la Constitution française). D'un côté, il y a ceux qui veulent une évolution statutaire basée sur l'article 73, c'est-à-dire que toutes les lois françaises s'appliquent de plein droit en Martinique, en droit cela s'appelle l'identité législative, et de l'autre les autonomistes qui veulent une évolution statutaire basée sur l'article 74, autrement dit un statut autonome placé sous le régime de la spécialité législative à l'instar de Saint-Martin et Saint-Barthélemy. La Martinique a connu sa première nuit de violence au 19ème jour d'une grève générale qui paralyse l'île. L'assemblée de Martinique est composée de 51 élus au scrutin de liste à la proportionnelle intégrale (la circonscription électorale est divisée en 4 sections). Les élus autonomistes et indépendantistes ont voté majoritairement en faveur de ces 2 motions. Puis ils ont été acquittés après 2 ans de procès. En janvier 2010, deux consultations de la population ont eu lieu en Martinique et en Guyane. En Martinique, 2 thèmes politiques s'affrontent sur la question de l'évolution statutaire de l'île par rapport à l'application des articles 73 & 74 de la Constitution française du 4 octobre 1958 : l'assimilationnisme et l'autonomisme. Elle correspond à l'éruption de la Montagne Pelée et à la destruction de la ville de Saint-Pierre, par une nuée ardente. Développement social et politique de la ville. La Politique de la ville a pour ambition de réduire les inégalités sociales et les écarts de développement entre les territoires urbains. Cette collectivité régie par l'article 73 est placée sous le régime de l', Quatrième possibilité : si un consensus se dégage, les élus pourront proposer au gouvernement un changement statutaire, c'est-à-dire la transformation de la Martinique en, Osons-Oser (OO), créé par l'ancien maire du, Le Renouveau Martinique (ex Renouveau de Sainte-Marie), parti créé par Guy Lordinot, ancien maire de, Le mouvement Vivre à Schœlcher (VS ou VAS), fondé et dirigé par Luc-Louison Clémenté, maire de, L'Action citoyenne lucéenne (ACL), autour de Nicaise Monrose, maire de, Le Mouvement démocratique joséphin (MDJ) à, Rassemblement des forces lorinoises (RFL) au, Trois-Îlets nouvelle dynamique (TIND) autour de Arnaud René-Corail aux, Rassemblement démocratique saléen (RDS), à, Parti pirate (Antilles-Guyane) a été lancé officiellement le. Elle constitue avec la Guadeloupe, située à environ 150 km plus au nord, et la Guyane située au nord de l'Amérique du Sud, les départements français d'Amérique (DFA). Le 20 février 2002, lors du 2e congrès des élus départementaux et régionaux de la Martinique, les élus martiniquais ont voté une motion tendant à la reconnaissance de l'existence d'un "peuple martiniquais". Lors du congrès constitutif du PCM, son secrétaire général Camille Sylvestre déclarait dans son discours : « Nous pensons que notre pays répond à la définition de la nation : communauté stable, historiquement constituée de langue, de territoire, de vie économique et de formation psychique qui se traduit dans la communauté de culture ». Projet de loi ratifiant l'ordonnance n° 2015-1578 du 3 décembre 2015 portant suppression du contrat d'accès à l'emploi et du contrat d'insertion par l'activité, et extension et adaptation du contrat initiative-emploi à la Guadeloupe, à la Guyane, à la Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon Les partisans politiques de la Martinique s’organisent en fonction de leur positionnement autour l’évolution stautaire de l’ile. Le conseil exécutif est responsable devant l'Assemblée de Martinique qui peut le renverser par une motion de défiance constructive. Le 8 Mai 1902 est une date importante dans l'histoire de la Martinique. Mais c'est le député Marius Hurard qui à la fin du XIXe siècle, fonde le premier parti à avoir revendiqué dans son programme l'autonomie pour la Martinique, le Parti républicain progressiste ou Parti nouveau. L'adoption du statut de collectivité unique redessine le paysage politique de la Martinique. Ce drapeau a été popularisé grâce aux initiatives de Garcin Malsa, maire nationaliste de Sainte-Anne. Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (2014-2020) L’ancienne géographie (Zus et Cucs) Renouvellement urbain. Elle réunira les compétences qui sont actuellement dévolues au Conseil général et au Conseil régional. La politique de la ville est caractérisée par une approche globale des problèmes urbains, économiques et sociaux. Les forces politique de la Martinique se reposent sur des formations politiques martiniquaises et des antennes locales des partis nationaux que sont PS et l’UMP. Mais aujourd'hui, les indépendantistes ne font plus de l'indépendance un objectif immédiat, comme ce fut le cas dans les années 1970 et 1980. Pour preuve, lors de la séance du 18 décembre 2008 du Congrès des élus départementaux et régionaux de la Martinique, les 33 élus indépendantistes (MIM, CNCP, MODEMAS et PALIMA) ont voté à l'unanimité pour une évolution statutaire de l'île fondée sur l'article 74 de la Constitution française qui permet l'accès à l'autonomie[3]. L'assemblée unique qui remplace le conseil général et le conseil régional s'appelle "Assemblée de Martinique". Ils ont pour mission d’être des lieux d’échanges entre habitants, de développer leur expertise d’usage, d’assurer leur représentation dans toutes les instances du contrat de ville et de constituer un espace permettant de valoriser les initiatives. Le Parti communiste martiniquais est en 1957 le premier parti politique de l'île à évoquer l'idée de la « nation martiniquaise ». La classification ci-dessous tient compte de leur positionnement par rapport à l'évolution statutaire de l'île. Ce changement de stratégie s'avérera payant dès les élections régionales de 1990 (9 sièges en 1990 et 1992, 13 sièges en 1998 et 28 sièges en 2004). Bien que symbolique, cette carte d'identité martiniquaise est une contribution à la construction de la nation martiniquaise et un moyen pour affirmer son identité martiniquaise. Avec la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine de 2014, la géographie prioritaire de la politique de la ville a été redéfinie pour concentrer les moyens vers les territoires les plus en … Puis la Secrétaire d’Etat accompagnée du maire de Fort de- France, s’est rendue dans les quartiers de Terres Sainvilles, à la rencontre d’anciens toxicomanes qui ont bénéficié d’un programme de réinsertion. Le drapeau nationaliste "rouge vert noir" : Les couleurs "rouge vert noir" sont apparues lors de l'insurrection du Sud de 1870. En 1988, le professeur d'université Alain-Philippe Blérald publie un essai intitulé "La question nationale en Guadeloupe et en Martinique". Le Parti communiste martiniquais va officiellement rejeter l'assimilation en août 1955 lors de sa 11e conférence fédérale. En 1989, les écrivains, Patrick Chamoiseau, Raphaël Confiant et Jean Bernabé publient le manifeste littéraire, "Éloge de la Créolité". Le gouvernement pourra proposer au Président de la République de consulter les électeurs sur cette question. Dorénavant, tous les dispositifs sont conçus et pilotés en associant les citoyens concernés. Deuxième possibilité : si les acteurs locaux, et d’abord les élus, sont d’accord, ils pourront dans le cadre de l'article 73 de la Constitution proposer une évolution institutionnelle telle que la création d’une assemblée unique (fusion du Conseil Général et du conseil régional). Publié le : 16/07/2014. C'est une démarche du maire en lui-même Pierre Samot qui dénonce le manque d'actions au sein de cette entité pour sa commune et autre. Puis, le 14 février 1960, le Parti communiste martiniquais (PCM) adopte un nouveau projet de statut pour la Martinique. En Martinique, en 2013, 27 300 personnes vivent dans les sept quartiers prioritaires de la politique de la ville, soit 7,1 % de la population. En décembre 1962, 18 jeunes nationalistes et anticolonialistes membres de l'OJAM (Organisation de la jeunesse anticolonialiste de la Martinique) signent le Manifeste de l'OJAM. Pour eux il n'y a pas d'homme martiniquais, il n'y a pas de réalité martiniquaise ». Rapport d'activités 2013 de Ville Caraïbe, Centre de ressources politique de la ville (CRPV) de Martinique. Nombre de lettres. En Martinique, 2 thèmes politiques s'affrontent sur la question de l'évolution statutaire de l'île par rapport à l'application des articles 73 & 74 de la Constitution française du 4 octobre 1958 : l'assimilationnisme et l'autonomisme. C’est en ces termes que Daniel Marie-Sainte, élu d’opposition de la commune, met le doigt – dans cette analyse au nom de son groupe (Rassemblement Populaire Lamentinois) – sur les zones d’ombre qui selon lui parsèment le budget 2012 de la capitale économique de la Martinique, en particulier autour de la gestion de la société d’économie mixte de la ville. En Martinique ce sont quatre communes qui sont concernées par la Politique de la ville et qui ont signées, en 2015, un « Contrat de Ville ». Les émeutes de décembre 1959 : À partir des années 1960, les députés gaullistes Camille Petit, Victor Sablé, Michel Renard, les sénateurs, Georges Marie-Anne, Edmond Valcin, Roger Lise et le président du Conseil général Émile Maurice seront les plus farouches défenseurs de l'assimilation en Martinique. : 9961. David Zobda, son ancien premier adjoint qui lui a succédé à la tête de la municipalité, a bien entendu prononcé un discours élogieux. En effet, le 10 janvier 2010, une consultation de la population martiniquaise a eu lieu sur un éventuel changement de statut de leur département en une collectivité d'outre-mer régie par l'article 74 et dotée d'un juste degré d'autonomie. Le premier parti indépendantiste de la Martinique est créé en 1968 par l'écrivain nationaliste Guy Cabort-Masson, il s'agit du Mouvement national pour la libération de la Martinique (MNLM). Lettres connues et inconnues Entrez les lettres connues dans l'ordre et remplacez les lettres inconnues par un espace, un point, ... Mentions légales Politique de confidentialite Cookies Contact. "La carte nationale d'identité martiniquaise" en créole (kat lidantité nasyonal matinitjé) : Le 19 décembre 2010, Garcin Malsa, le MIR, le MODEMAS et d'autres militants nationalistes présentent officiellement la nouvelle carte nationale d'identité martiniquaise (en créole : kat lidantité nasyonal matinitjé). Le président de la collectivité de Martinique est le président du conseil exécutif. Quartiers de veille active (QVA) Contact; search. Les pouvoirs du territoire seraient exercés par une Assemblée législative et par un Conseil de gouvernement. L’objectif de cette mission partenariale est de mettre en œuvre des programmes de développement économique, de développement urbain et de cohésion sociale dans les domaines tels que la citoyenneté, l’éducation, l’accès à l’emploi, la santé, la culture, le sport…. Sous la Convention, Boissy d'Anglas, le rapporteur de la loi qui fit des colonies des départements français en 1794 déclarait à la Convention ce qui suit: « Que les colonies soient toujours françaises, qu'elles soient libres sans être indépendantes; que leurs députés, appelés dans cette enceinte, y soient confondus avec ceux du peuple entier... il ne peut y avoir qu'une bonne manière d'administrer ». Sur les 4 députés sortants, il y avait un indépendantiste du MIM (Alfred Marie-Jeanne), un autonomiste du PPM (Serge Letchimy), un socialiste du FSM (Louis-Joseph Manscour) et un membre de l'UMP (Alfred Almont). C'est le cas notamment de : Plusieurs de ces partis localistes se regroupent au sein de coalitions électorales martiniquaises. En 1981, l'écrivain Édouard Glissant publie "Le discours antillais". Le Ministre de la défense de l'époque Yvon Bourges poursuivait en justice les auteurs de cette brochure. La loi relative aux collectivités territoriales de Guyane et de Martinique a été définitive adoptée le 11 juillet 2011[1]. Il s’agit de la ville de Fort de France, du Lamentin, du Robert et de Ste Marie.