Ces relations aboutissent à l'accord international sur le programme nucléaire iranien le 24 novembre 2013. la participation supposée de l'Iran au terrorisme international ; le soutien supposé à une opposition violente au processus de, les menaces et activités subversives supposées contre ses voisins. Comprendre l’escalade de la violence entre l’Iran et les Etats-Unis depuis 2018, en six points. Souvenez-vous de 1991 et de 2003 : à ces époques, le recours à la force armée était légitimé, car il venait soutenir les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’invasion du Koweït, puis sur le refus de l’Irak de se plier au contrôle de ses armements – condition qui faisait partie du cessez-le-feu qui avait mis un terme à la première guerre. Téhéran étant ces dernières années monté en puissance sur la scène géopolitique, une guerre entre les Etats-Unis et l’Iran est aujourd’hui une réelle possibilité. ». À cette époque, l'Iran est l'un des alliés les plus proches des États-Unis dans la région. Comme en 1914 et 1939, il y a tout un jeu d’alliances pouvant mener à un embrasement général ! Le Monde indique qu'à partir du mois de mars 2013. Beaucoup craignent que cela puisse avoir un impact négatif significatif sur la valeur du dollar sur les marchés des changes internationaux. La suite est réservée aux abonnés. Le contenu de ce site est le fruit du travail de 500 journalistes qui vous apportent chaque jour une information de qualité, fiable, complète, et des services en ligne innovants. Cette fois, ils n’ont pas d’autre objectif militaire clair que celui, flou, de réaliser une démonstration de force pour dissuader Téhéran de mener des représailles. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l'Iran est envahi par le Royaume-Uni et l'Union soviétique, tous deux alliés des États-Unis. Les protagonistes d’un conflit sont sur le pied de guerre avec, d’un côté, une coalition réunissant Israël, les États-Unis et en sous-main l’Arabie Saoudite et, de l’autre, leur bête noire commune : la république islamique d’Iran. Cette période est suivie d'un renversement spectaculaire et d'un désaccord entre les deux pays depuis la révolution iranienne de 1979. Le livre de Shuster, The Strangling of Persia est un récit des détails de ces événements ainsi qu'une critique acérée de la Grande-Bretagne et de la Russie impériale. Le premier bilan donné par l'Iran fait état de plusieurs dizaines de morts côté américain.Lors d'une conférence de presse le lendemain, Donald Trump accompagné de son vice président Mike Pence et de son état major a annoncé qu’aucun militaire avait été blessé au cours de l’attaque et que les dégâts sur les bases était minimes. La candidate démocrate à l’élection présidentielle, Tulsi Gabbard, estime que la guerre contre l’Iran serait « beaucoup plus dévastatrice » pour les États-Unis que la guerre en Irak. En novembre 2005, Michael Klare, professeur à la section d'Études pour la Paix et la Sécurité du Hampshire College (en) affirme qu'un facteur majeur qui inciterait l'administration George W. Bush à attaquer l'Iran serait son désir de détourner l'attention des difficultés politiques du pays pour accroître la popularité du président. »[26]. Le 22 février 1996 les États-Unis accepteront de payer à l'Iran la somme de 61,8 millions de dollars (environ 42.5 millions d'euros) en dédommagement des 248 Iraniens décédés au cours de cet incident. Avant la Révolution contre le Shah, les États-Unis étaient le premier partenaire économique et militaire de l'Iran et contribuaient ainsi grandement à la modernisation rapide de ses infrastructures et de son industrie. Samuel Benjamin fut cependant le premier diplomate officiellement envoyé par les États-Unis en Iran, en 1883[5]. Après 1979, les relations irano-américaines sont marquées par plusieurs épisodes de vives tensions. Morgan Shuster et des officiels américains au Palais Atabak à Téhéran, en 1911. lors de précédentes visites aux États-Unis[45]. Les États-Unis ont également pris 65 millions de dollars (environ 48,3 millions d'euros) sur ces avoirs à la suite de la prise d'otage de trois ressortissants américains par des groupes libanais qui, selon les États-Unis, avaient bénéficié d'un soutien indirect de l'Iran. À 23 h 5, heure locale, deux roquettes sont lancés près de l’ambassade américaine à Bagdad. Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. L’Irak est pris en étau entre les États-Unis et l’Iran depuis le renversement du régime de Saddam Hussein en 2003. Malgré ce départ et la menace de sanctions économiques de la part des États-Unis envers les pays qui ne respecteraient pas l'embargo, les pays européens annoncent vouloir continuer à respecter l'accord[37]. Iran says it’s arrested 17 Iranians and charged them with spying for the U.S. FIGAROVOX/TRIBUNE - Après le volte-face de Donald Trump concernant des bombardements américains en Iran, le … La plupart des événements de 1952 commencent avec la nationalisation par Mossadegh de l'Anglo-Iranian Oil Company (maintenant British Petroleum). Morgan Shuster fut rapidement suivi de Arthur Millspaugh (en), nommé trésorier général par Reza Shah Pahlavi, et Arthur Pope, qui était l'artisan principal des politiques de Reza Shah visant à faire revivre l'Empire perse. Le 4 janvier 2020 les forces iraniennes annoncent avoir lancé des roquettes contre une base américaine située en Irak. Pourtant, ce n’est pas terminé”, souligne le New York Times.“Le monde est plus dangereux qu’il ne l’était il y a une semaine, et l’exubérance du président Trump montre qu’il a peut-être tiré la mauvaise leçon de son affrontement avec l’Iran.” Initialement les rebelles houthistes du Yémen, cibles de bombardements de l'aviation saoudienne depuis quatre ans, revendiquent cette action. Par la suite, des milices irakiennes pro-Iran menacent de bombarder des bases américaines en Irak. Selon un Protocole Additionnel du TNP que l'Iran avait accepté, des inspections des sites industriels nucléaires sensibles iraniens par l'AIEA (Agence Internationale de l'Energie Atomique) sont organisées. Le 8 mai 2018, Donald Trump annonce que les États-Unis quittent l'accord et qu'ils vont rétablir l'embargo économique[36]. L es quatre derniers jours ont démontré que le Moyen-Orient est encore loin d’être immunisé contre une guerre USA-Iran. Et l’Iran est proche de la majorité chiite de l’Irak, de la quasi majorité chiite du Liban, de l’opposition chiite majorit… L es quatre derniers jours ont démontré que le Moyen-Orient est encore loin d’être immunisé contre une guerre USA-Iran. Le pétrole, au cœur de la guerre économique. L'Iran et les États-Unis sont parties prenantes du traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Cette chicane est parsemée de territoires désertiques ou peu habités, mais d'une grande importance strat… La crise américano-iranienne de 2019-2020 est un conflit asymétrique opposant les États-Unis et l'Iran du 27 décembre 2019 au 9 janvier 2020. Carter se trouva alors en position délicate lorsque le Shah, qui souffrait à ce moment même d'un cancer, demanda une autorisation d'entrer aux États-Unis pour y recevoir un traitement. Donald Trump craint que Téhéran utilise le contexte actuel de la pandémie pour s’en prendre à ses intérêts en Irak. Les Etats-Unis envoient un autre navire de guerre au large de l’Iran ... entre les Etats-Unis et l'Iran prend un tour militaire. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Soutenez le journalisme d’investigation et une rédaction indépendante. Les relations entre les deux nations ont commencé au milieu du XIXe siècle. La cause du crash est provoqué par la mise à feu accidentel d'un ou deux missile sol-air Tor-M1 iranien[46]. Les USA peuvent bombarder l’infrastructure de l’Iran pendant 1 ou 2 semaines, ruiner le pays et déclarer victoire. La crise entre l’Iran et les États-Unis est désormais la principale source de préoccupation des investisseurs, devant la guerre commerciale sino-américaine. Cette fois, les Américains n’ont pas d’autre objectif militaire clair que celui, flou, de réaliser une démonstration de force pour dissuader Téhéran de mener des représailles. Il existe des obstacles sérieux à l'amélioration des relations entre les deux pays. Le physicien Mohsen Fakhrizadeh-Mahabadi, chef du département de la recherche nucléaire en Iran, est assassiné par balles le 27 novembre 2020, ainsi que son chauffeur. Après avoir promis de « démanteler » l'accord en dépit des avis divergents des autres pays signataires[30],[32],[33] et des protestations du gouvernement iranien soutenu par la Russie et la Chine[34], il annonce le mardi 8 mai 2018, son plan pour l'avenir de cet accord[35]. McCormick Hall, Faculté américaine à Téhéran, vers 1930. Faut-il craindre une WWIII ? Le conflit entre les Etats-Unis et l'Iran va-t-il mettre le feu au Moyen-Orient ? Par ailleurs, la campagne internationale visant à empêcher l'accession supposée de l'Iran à l'arme nucléaire peut également être interprétée comme un isolement commercial, monétaire et diplomatique de l'Iran dans le but d'empêcher que la Bourse iranienne du pétrole ne joue le rôle international d'indice de référence pour la fixation des prix du pétrole dans une monnaie autre que le dollar[réf. L'ambassadeur iranien auprès de la Russie a déclaré que « dans le futur, nous pourrions utiliser la devise russe, le rouble, pour nos échanges » et que « la Russie et l'Iran, deux producteurs principaux de l'énergie mondiale, devraient encourager les transactions de pétrole et de gaz dans diverses devises autres que le dollar, libérant le monde de son esclavage vis-à-vis du dollar[21]. Après la prise de contrôle de l'ambassade américaine à Téhéran en 1979, les États-Unis ont gelé environ 12 milliards de dollars d'avoirs, en comptabilisant les comptes en banque, l'or et autres biens. Néanmoins une part de ces avoirs - représentant jusqu'à 10 milliards de dollars selon les représentants iraniens, bien moins selon leurs homologues américains - sont encore gelés en attendant une résolution complète de toutes les procédures judiciaires entamées depuis le début de la Révolution. Pendant son règne, le Shah reçoit un soutien américain significatif, faisant fréquemment des visites officielles à la Maison-Blanche et gagnant les faveurs de nombreux présidents américains. (situé à La Haye aux Pays-Bas) est créé dans le but de traiter les réclamations des ressortissants américains à l'encontre de l'Iran ainsi que celles des ressortissants iraniens à l'encontre des États-Unis. Après son élection à la présidence des États-Unis, Donald Trump, contrairement à son prédécesseur Barack Obama qui avait tout fait pour améliorer les relations avec l'Iran, dénonce l'accord international sur le programme nucléaire iranien[30]. Le gouvernement américain définit cinq points de politique iranienne qu'il considère inacceptables : Les obstacles vus par les Iraniens sont les suivants : Les tensions entre les États-Unis et l'Iran se traduisent par un certain nombre de mesures : En septembre 2005, le département d'État américain a d'abord refusé d'accorder un visa au porte parole du parlement iranien ainsi qu'à un groupe d'officiels iraniens voulant voyager aux États-Unis afin de participer à une rencontre parlementaire internationale organisée par les Nations unies. Les relations amicales entre l'Iran et les États-Unis allaient changer avec l'arrivée des années 1950. Seema Mustafa (en) dans l'Asian Age (en) prétend que les propos d'Ahmadinejad sur Israël et la Shoah sont maintenant utilisés comme prétexte pour une attaque contre l'Iran. Un rapport de l'ambassade britannique en 1932 concède que ce sont les Britanniques qui ont mis Reza Shah sur le trône. Dès lors l'embargo imposé par les États-Unis contre les grandes sociétés internationales qui commercent avec l'Iran peut être interprété comme un moyen de pression visant à limiter l'influence de la Bourse iranienne du pétrole. Cette attaque commanditée par le président américain Donald Trump représente un tournant majeur pour toute la région et les relations entre l'Iran et les États-Unis[43]. La stratégie américaine de «pression maximum» sur le régime de Téhéran pourrait-elle mener à la guerre ? A posteriori, certains analystes occidentaux considèrent que la transformation du pays s'est peut-être faite trop rapidement et a pu ainsi alimenter l'inquiétude et le mécontentement d'une part importante de la population du pays aboutissant finalement à la Révolution elle-même en 1979. La présence américaine a cependant eu un prix. Cette somme représente toutefois bien moins que les sommes qui avaient été prélevées sur les avoirs iraniens gelés aux États-Unis en compensation de la prise d'otages américains. L'Iran n'a pas de programme d'armes nucléaires en tant que tel, bien qu'il conserve de nombreux éléments qui pourraient contribuer à un tel programme et le savoir-faire pour le mettre en œuvre. Dès le début de sa présidence, il informe de son projet de remettre en cause cet accord affirmant qu'il est « l'un des plus mauvais accords que les États-Unis ont jamais signés »[31]. Pour l’ex-secrétaire d’Etat adjoint de Bill Clinton, James P. Rubin, l’assassinat du général iranien Ghassem Soleimani était justifié mais pas judicieux : les Etats-Unis sont aujourd’hui isolés diplomatiquement. Ainsi, en août 2005, Philip Giraldi, un ancien officier de la CIA, déclare que le vice-président américain Dick Cheney avait ordonné au STRATCOM de préparer un plan d'urgence à appliquer en réponse à une attaque terroriste de type 11 septembre sur les États-Unis...[y compris] une attaque aérienne massive sur l'Iran en employant des armes nucléaires tactiques et des armes conventionnelles... sans qu'il soit nécessaire que l'Iran soit effectivement impliqué dans des actions terroristes contre les États-Unis. [Mahmoud Ahmadined] a en fait été astucieusement utilisé dans la guerre de propagande contre l'Iran ». Iran-USA : allons-nous vers une troisième Guerre mondiale ? Le 14 septembre des drones attaquent deux des plus importants sites pétroliers d'Arabie saoudite (2e producteur mondiale après les États-Unis). Depuis 2003, les États-Unis affirment que l'Iran développe un programme d'armes nucléaires. Depuis la guerre Iran-Irak, les relations commerciales entre les deux pays sont limitées. À partir 1995, les États-Unis tiennent un embargo sur le commerce avec l'Iran, embargo qui est levé en 2016 après la signature d'un accord nucléaire (accord international sur le programme nucléaire iranien du 24 novembre 2013) destiné à interdire le développement des capacités nucléaires à but militaire de l'Iran. Les Américains y sont restés huit ans et ont contribué, jusqu’à leur départ en 2011, à l’installation d’un nouveau système politique. La Faculté de Médecine de l'université d'Orumieh par exemple a été fondée par un groupe de médecins américains dans les années 1870. Les relations entre les États-Unis d'Amérique et la République islamique d'Iran existent depuis que le chah de Perse a officiellement envoyé son premier ambassadeur, Nassereddin Shah Qajar, à Washington, D.C. à la fin du XIXe siècle. L'Ayatollah Khomeini devient le nouveau chef du pouvoir en Iran et peu de temps après s'amorce une violente rhétorique contre les États-Unis décrivant ce pays comme le Grand Satan et également comme une nation d'infidèles. Pour soutenir le travail de toute une rédaction, nous vous proposons de vous abonner. Pendant cette même conférence, Donald Trump annonce de nouvelles sanctions économiques envers l'Iran.[44]. Aujourd'hui, les relations commerciales bilatérales sont limitées par des sanctions américaines et consistent principalement d'une part en des achats iraniens de nourriture et de produits médicaux et d'autre part en des achats américains de tapis et de nourriture. Ce travail s’appuie sur les revenus complémentaires de la publicité et de l’abonnement. Le visa a finalement été accordé mais trop tard pour que les parlementaires assistent à la rencontre[15]. Leur style correspond à celui de l'Iran. Iran biggest threat since Nazis, says Israel as Ahmadinejad provokes new outrage, Our Bomb, Your Bomb: On India, Iran, and the Nuclear Bomb, Syrie : les hésitants ont basculé dans le camp d’Assad, Tensions dans le Golfe: Londres appelle à «une désescalade urgente» entre l’Iran et les Etats-Unis, Attaque en Arabie saoudite : Un « acte de guerre » de l’Iran selon Pompeo, Trump examine ses options, Les Etats-Unis tuent le puissant général iranien Ghassem Soleimani dans une frappe en Irak, Top Diplomat From Addressing the U.N. Security Council, Granting US Visa to UN Member-States Officials, Relations entre l'Iran et l'Union européenne, Relations entre la Corée du Nord et l'Iran, Roxana Saberi, journaliste américaine condamnée en Iran à 8 ans de prison pour espionnage, Frise chronologique des relations Iran-États-Unis, President Bush - Attack on Iran, Prediction Contract, Will the US attack Iran: An alternative hypothesis, Ministère des États-Unis et des Affaires étrangères, Représentations diplomatiques des États-Unis, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Relations_entre_les_États-Unis_et_l%27Iran&oldid=176847060, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article à illustrer Relations bilatérales, Page utilisant le modèle Citation avec un retour ligne, Portail:Iran et monde iranien/Articles liés, Portail:Relations internationales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence.